Le Colloque international francophone sur le traitement de la dépendance aux opioïdes a été initié à Montréal en 2008 par le Centre de recherche et d’aide pour narcomanes (CRAN) et offre une plateforme d’échanges d’expertises dans la prise en charge de la dépendance aux opioïdes. À la suite du succès de ce premier colloque, ces rencontres ont été renouvelées : Paris en 2010, Genève en 2012, Bruxelles en 2014, Rabat en 2016, Montréal en 2021, et actuellement Beyrouth pour la 7ème édition en 2025.
Après l’organisation du TDO pour la première fois sur le continent africain en 2016, cette 7ème édition sera organisée pour la première fois dans la région du Moyen-Orient à Beyrouth, prolongeant la volonté d’élargir et d’enrichir les échanges à des pays et des cultures différentes, déjà amorcée dans les précédentes éditions. Dans cette perspective, TDO7 se propose d’aborder l’évolution de la problématique des dépendances aux opioïdes à travers les âges, les genres, les pays et les cultures, en fonction des besoins, des ressources et des différentes mentalités. L’apparition de nouvelles molécules, les avancées médicales ainsi que les nouvelles législations jouent également un rôle majeur dans la transformation des méthodes de consommation et de traitement, et dans la compréhension des troubles liés opioïdes.
Le colloque TDO7 permettra ainsi d’explorer et de débattre des différentes perspectives et approches liées à la dépendance aux opioïdes, de comprendre comment elles ont façonné nos pratiques actuelles et de voir comment elles peuvent améliorer et enrichir nos pratiques futures.
Il réunira des expert·e·s de différentes disciplines, venant d’Europe, d’Amérique du Nord, du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique sub-saharienne, alliant descriptions de pratiques et communications scientifiques, grâce à des conférences plénières, des symposiums, des ateliers thématiques et des tables rondes.
Le colloque TDO7 s’adresse à toute personne concernée ou impliquée dans la dépendance aux opioïdes, à savoir clinicien·ne·s ou professionnel·le·s de la santé publique, chercheur·se·s, responsables politiques ou administratif·ve·s, professionnel·le·s de la prévention.